Alors que nous limitons nos achats, nous oublions souvent que beaucoup de ces produits sont fabriqués ailleurs qu’en France. C’est le cas de la vaste majorité des textiles. Ceux-ci sont le plus souvent produits en Chine, en Thaïlande ou encore au Bengladesh.
De nombreuses annulations de commandes
Quand les gouvernements européens ont décidé de fermer les commerces, de nombreuses grandes marques ont tout de suite senti les risques peser sur leur trésorerie. C’est pourquoi les grands noms du prêt-à-porter ont annulé quasi toutes leurs commandes. Et cela représente des milliards de dollars !
Des sommes que les usines situées en Chine et Bengladesh ne peuvent donc utiliser pour honorer leurs propres paiements. Il est déjà bien connu que la fabrication est soumise à une très forte concurrence au niveau des prix de fabrication. Certaines employés ne sont payées qu’une centaine d’euros par mois, tandis que des usines sont fréquemment montrées du doigt quant aux conditions de travail et au travail des enfants.
Une perte de revenus pour ces manufactures textiles signifient donc souvent une faillite. Au-delà de ça, ce sont des employés qui ne sont pas payés et des factures de sous-traitants qui ne sont pas honorées. De l’autre côté du globe, la situation est critique
La relance des boutiques de prêt-à-porter
Si le gouvernement français a annoncé une réouverture progressive, il faut également que les étals soient suffisamment achalandées. Et les grandes marques sont loin de pouvoir rassurer sur ce point.
A l’instar de Ralph Lauren qui a déjà annoncé annulé son défilé. Ne parlons pas non plus des commandes qui sont encore bloquées dans les ports en attente de pouvoir être livrées. Ni des usines qui ne produisent actuellement rien.
Si les magasins ont encore du stock pour le moment, cela sera-t-il encore le cas pour la collection suivante ?