L’année 2016 a été marquée par un véritable coup de tonnerre en Europe : la Grande-Bretagne décide de ne plus faire partie de l’Union européenne. Depuis cette annonce qui a fait couler beaucoup d’encre, où en est la situation et quelles sont les retombées attendues d’une telle décision ? La réponse dans cet article.
Que signifie réellement le « Brexit » ?
Le terme « Brexit » est, en réalité une abréviation signifiant « British Exit », ou la sortie de la Grande-Bretagne de la communauté européenne de l’UE. Cette décision a été prise suite à un référendum organisé le 23 juin 2016 par l’ancien Premier ministre David Cameron.
Le peuple britannique a voté à environ 52 %, l’accord pour ne plus faire partie de l’Union européenne. Le Premier ministre d’antan a alors démissionné de ses fonctions, laissant la place à Theresa May qui a poursuivi les pourparlers sur la sortie de la Grande-Bretagne avec les 27 autres États membres. Elle a également démissionné en juillet 2019, laissant Boris Johnson à sa succession.
Les véritables raisons de cette volonté de quitter l’Union européenne
Ce n’est pas sur un coup de tête que les Britanniques ont voté pour la sortie de la Grande-Bretagne de la communauté européenne. Les raisons sont nombreuses. La première vient de sa volonté de contrôler l’immigration.
En effet, tant que la Grande-Bretagne sera membre à part entière de l’UE, elle n’aura pas son mot à dire quant à la libre circulation des individus des États membres de la communauté. Pourtant, un sentiment de « trop plein » gagne le pays, se sentant envahi par les immigrés de l’Europe de l’Est.
Deuxièmement, les Britanniques souhaitent rendre sa souveraineté au Parlement de Westminster. Ils n’adhèrent pas au fait que les décisions politiques de tous les États membres doivent être consensuelles aux 28, reléguant au second plan le parlement local.
Une autre raison concerne le libre-échange commercial avec le monde ou l’affranchissement des régulations de Bruxelles. L’agriculture et la pêche sont soumises à de trop grandes contraintes imposées par l’Union européenne.
De plus, la Grande-Bretagne souhaite retrouver un accord de partenariat libre avec le reste du monde en intégrant à nouveau l’Organisation Mondiale du Commerce, facilitant les échanges avec l’Amérique latine ou la Chine.