Kintsugi, c’est quoi ?

Salut les filles ! Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler d’un art japonais qui m’a toujours fascinée : le Kintsugi. Je suis sûre que certaines d’entre vous en ont déjà entendu parler, mais pour celles qui ne connaissent pas encore, je suis là pour éclairer votre lanterne !

Le Kintsugi, un art ancestral japonais

Le Kintsugi est un art japonais qui consiste à réparer des objets cassés ou abîmés avec de la résine mélangée à de l’or pur. Son nom vient des mots japonais “kin” (金), qui signifie or, et “tsugi” (継ぎ), qui veut dire joindre ou assembler. En gros, on pourrait traduire ça par “assemblage en or”. Et franchement, c’est plutôt bien trouvé, parce que le résultat est absolument sublime.

L’origine du Kintsugi

L’histoire raconte qu’au 15ème siècle, un shogun japonais du nom de Ashikaga Yoshimasa avait envoyé sa précieuse tasse de thé préférée à un artisan chinois pour la faire réparer après qu’elle ait été accidentellement brisée. Mais quelle ne fut pas sa déception lorsqu’il vit que la tasse avait été grossièrement réparée avec des agrafes en métal… Il décida alors de faire appel à un artisan japonais pour trouver une solution plus élégante et esthétique. C’est ainsi qu’est né le Kintsugi.

Pourquoi le Kintsugi est-il si spécial ?

Ce qui fait la beauté et la particularité du Kintsugi, c’est qu’au lieu de chercher à dissimuler les traces de l’accident ou de la casse, on met en valeur ces imperfections avec de l’or. Cela donne une seconde vie aux objets brisés et leur confère un caractère unique et précieux.

La philosophie derrière le Kintsugi

Le Kintsugi n’est pas seulement un art visuel, il véhicule aussi une profonde philosophie inspirée par le bouddhisme zen et le concept japonais de “wabi-sabi”. Pour faire simple, le wabi-sabi, c’est cette idée que la beauté réside dans l’imperfection, la simplicité et l’éphémère. En valorisant les cicatrices et marques du temps, le Kintsugi nous rappelle que rien ne dure éternellement, que tout est destiné à changer, et que ce sont nos imperfections qui font notre charme et notre singularité.

Comment pratiquer le Kintsugi chez soi ?

Vous avez envie de vous essayer au Kintsugi pour redonner vie à votre vaisselle cassée ou simplement pour donner une touche d’originalité et d’élégance à vos objets du quotidien ? C’est parti ! Voici les étapes à suivre pour réaliser un Kintsugi maison :

• Trouver un objet à réparer : cela peut être une assiette, un bol, un vase… L’essentiel est que les morceaux s’emboîtent parfaitement.
• Préparer le mélange de résine et d’or : il existe des kits spéciaux Kintsugi avec tout le matériel nécessaire, mais vous pouvez aussi vous procurer séparément de la colle époxy et de la poudre d’or comestible (plus économique).
• Coller les morceaux entre eux en appliquant une fine couche de résine sur les bords cassés, puis assembler délicatement.
• Laisser sécher pendant au moins 24 heures.
• Une fois que la colle est bien sèche, appliquer un peu de poudre d’or sur les cicatrices à l’aide d’un petit pinceau pour donner cette touche luxueuse caractéristique du Kintsugi.

Mes astuces pour réussir son Kintsugi maison

Voici quelques conseils supplémentaires pour que votre expérience Kintsugi soit un succès :

• Faites preuve de patience et ne soyez pas trop exigeante : comme je vous l’ai dit plus haut, c’est dans l’imperfection que réside la beauté !
• N’hésitez pas à expérimenter avec d’autres matières, comme de l’argent ou du cuivre, pour varier les effets et créer des objets uniques.
• Pensez à utiliser des gants lorsque vous manipulez la résine et la poudre d’or pour éviter les allergies et autres désagréments.

J’espère que cet article vous a plu et que vous êtes maintenant convaincues que le Kintsugi est une pratique artistique et philosophique absolument fascinante. Personnellement, je suis conquise, et je pense même organiser un petit atelier Kintsugi entre copines pour partager cette découverte avec elles. Alors n’hésitez pas à me laisser vos impressions et vos expériences Kintsugi en commentaires !

À très vite pour de nouvelles aventures créatives,
Anne-Sophie