Vivre avec un trouble bipolaire représente un défi quotidien pour ceux qui en souffrent. Dans mon univers d’influenceuse, j’ai souvent rencontré des personnes affectées par cette maladie mentale chronique caractérisée par des alternances entre phases maniaques et dépressives. Ce n’est pas simplement avoir « des hauts et des bas » comme tout le monde ! Entre 1 et 2,5% de la population française vit avec cette réalité souvent incomprise. Je vous propose aujourd’hui de découvrir ce qu’il faut éviter de dire pour ne pas blesser ou aggraver l’état d’une personne atteinte de bipolarité.
Comprendre la bipolarité pour mieux communiquer
Le trouble bipolaire est bien plus qu’une simple saute d’humeur. Il s’agit d’une véritable maladie dont l’origine est neurobiologique. Les variations des neurotransmetteurs dans le cerveau provoquent ces changements d’états émotionnels extrêmes. Un jour, j’ai accompagné une amie chez son psychiatre qui nous a expliqué comment les facteurs génétiques et environnementaux contribuent au développement de cette pathologie.
Sans traitement adapté, le risque suicidaire est malheureusement élevé : 1 personne bipolaire non traitée sur 10 décède par suicide. C’est pourquoi comprendre les manifestations du trouble devient crucial pour adapter notre communication avec les personnes qui en souffrent.
Les manifestations du trouble bipolaire au quotidien
En phase maniaque, la personne peut ressentir une exaltation de l’humeur, une hyperactivité débordante et une désinhibition comportementale parfois dangereuse. À l’inverse, les épisodes dépressifs se caractérisent par une fatigue écrasante, un manque d’estime de soi et un ralentissement psychomoteur évident. Ces variations affectent profondément le sommeil, l’appétit et la capacité à réaliser les tâches quotidiennes.
L’impact sur les relations interpersonnelles
Les interactions sociales et familiales sont souvent mises à rude épreuve. La personne peut s’isoler en phase dépressive ou, au contraire, avoir des comportements excessifs en phase maniaque qui déstabilisent son entourage. Cette situation crée parfois des tensions qui peuvent s’avérer similaires à ces moments où nos pensées négatives semblent se réaliser, renforçant le sentiment d’impuissance.
Les phrases qui minimisent la souffrance
Des expressions comme « Tout le monde a des hauts et des bas » ou « Tu dramatises ta situation » font partie des commentaires les plus douloureux pour une personne bipolaire. Ces mots minimisent la réalité d’une maladie psychique sérieuse en la comparant aux fluctuations normales de l’humeur.
Une amie m’a confié récemment : « Quand on me dit que je dramatise, c’est comme si on niait tout ce que je traverse. Ma bipolarité n’est pas un caprice. » Cette minimisation peut augmenter le sentiment d’incompréhension et aggraver le risque suicidaire.
Pourquoi ces comparaisons sont-elles nocives ?
Dire « C’est dans ta tête » ou « Tu n’as pas l’air malade » est particulièrement blessant car cela remet en question la légitimité de la souffrance psychique. Ces phrases suggèrent que la personne pourrait simplement « s’en sortir » par la volonté, ignorant la nature neurobiologique du trouble.
L’importance de reconnaître la légitimité de la souffrance
Reconnaître la détresse émotionnelle d’une personne bipolaire constitue la première étape d’un soutien efficace. Valider son ressenti sans jugement permet de créer un espace de dialogue sécurisant.
Les accusations de manque de volonté
Les expressions comme « Tu y mets de la mauvaise volonté » ou « Arrête ta comédie » sont profondément culpabilisantes. Ces phrases suggèrent que la personne pourrait contrôler ses symptômes bipolaires par simple volonté.
Imaginez qu’on dise à un diabétique : « Fais un effort pour produire plus d’insuline ! » Absurde, n’est-ce pas ? Il en va de même pour le trouble bipolaire, une maladie d’origine neurobiologique et non un choix ou un caprice.
L’impact psychologique de la culpabilisation
La culpabilisation peut intensifier les symptômes dépressifs et aggraver le mal-être. J’ai observé comment ces accusations peuvent enfermer la personne dans une spirale d’auto-dépréciation qui complique encore sa situation.
La bipolarité n’est pas un choix
Personne ne choisit de souffrir d’un trouble mental. Des phrases comme « Être bipolaire, c’est à la mode » sont particulièrement blessantes car elles banalisent une pathologie grave qui bouleverse des vies entières.
Les jugements sur le traitement médical
Questionner « Tu prends toujours tes médicaments ? » ramène brutalement la personne à sa condition médicale et sous-entend que son comportement actuel n’est pas normal. Cette remarque peut générer anxiété et honte.
Encore plus dangereux : décourager la prise de médicaments avec des phrases comme « Ne prends pas de médicaments, c’est nocif ». Le traitement médicamenteux, notamment les thymorégulateurs comme le lithium, est essentiel pour la stabilisation de l’humeur.
- Les médicaments permettent de réduire significativement le risque de rechute
- La régulation de l’humeur est nécessaire pour maintenir une qualité de vie
- L’observance thérapeutique est cruciale pour prévenir les idées suicidaires
- Le suivi médical régulier aide à ajuster le traitement selon les besoins
L’importance de l’observance thérapeutique
Un suivi médical rigoureux permet aux personnes bipolaires de mener une vie équilibrée. Parfois, les effets secondaires peuvent être aussi inconfortables que des douleurs menstruelles, mais rester fidèle au traitement reste primordial.
Le respect du parcours médical
Chaque personne bipolaire suit un parcours médical personnalisé. Respecter ce cheminement sans jugement constitue une marque de soutien inestimable.
Les réactions inappropriées face aux symptômes
Des remarques comme « Tu réagis de manière disproportionnée » ou « Tu te comportes comme un fou » sont profondément stigmatisantes. Elles réduisent la personne à sa maladie plutôt que de la voir dans sa globalité.
Contrairement aux idées reçues, les personnes bipolaires ne sont généralement pas dangereuses pour leur entourage. En revanche, elles peuvent l’être pour elles-mêmes pendant les phases dépressives intenses.
La stigmatisation et ses conséquences
La stigmatisation des troubles mentaux peut pousser les personnes à dissimuler leur condition, retardant la recherche d’aide et aggravant leur isolement social.
Les injonctions et les ordres à éviter
Les phrases comme « Tu dois absolument… » ou « Il faut que tu… » créent une pression supplémentaire sur la personne bipolaire. Mieux vaut employer le conditionnel et rester dans la suggestion plutôt que dans l’injonction.
Dire « Je ne te rends pas heureux pour que tu t’isoles ? » est particulièrement maladroit. L’isolement est souvent un symptôme de la phase dépressive et non un choix délibéré. Ces formulations peuvent générer culpabilité et anxiété supplémentaires.
Comment mieux communiquer avec une personne bipolaire
Pour soutenir efficacement une personne atteinte de bipolarité, adaptez votre communication selon la phase qu’elle traverse. En phase maniaque, privilégiez un ton calme, des phrases courtes et des activités apaisantes. En phase dépressive, offrez une écoute bienveillante sans jugement et validez son ressenti.
Des phrases comme « Je suis là pour toi » ou « Comment puis-je t’aider aujourd’hui ? » expriment votre soutien sans être intrusives. L’important est de ne jamais contester la perception de la personne tout en l’encourageant à maintenir son suivi médical.
La communication bienveillante fait toute la différence dans le quotidien d’une personne bipolaire. Votre empathie et votre compréhension peuvent contribuer significativement à son équilibre émotionnel et à sa qualité de vie.

Heyyy ! Moi c’est Cécile, j’ai 20 ans et je suis une vraie passionnée de voyages et de découvertes ! Blonde avec un grand sourire, je croque la vie à pleines dents . Toujours partante pour une nouvelle aventure ou juste un chocolat chaud entre amis . J’adore tout ce qui touche à la mode, la musique et les nouvelles cultures . À bientôt peut-être !



