Le covid19 est arrivé invisible et sans bruit et s’est répandu comme une trainée de poudre à travers le monde infectant et tuant des milliers de personnes. Son passage nous a obligé à prendre des mesures inédites comme le confinement d’une partie de la planète et a engendré des modifications dans nos actes et nos comportements à tous les niveaux créant une crise à multiples facettes et à multiples niveaux.
Selon Yuval Harari “ Nous avons vécu la plus grande crise de notre génération.
Les décisions que les citoyens et les gouvernements ont pris pendant cette période façonneront probablement le monde pour les années à venir, non seulement les systèmes de santé, mais aussi notre économie, notre politique et notre culture.”
Mais d’où vient donc ce virus ?
Écartons tout de suite les hypothèses farfelues ou complotistes de fabrication par un État, un laboratoire ou une provenance extraterrestre. Il ne fait guère de doute que ce virus s’est adapté à l’humain chez un animal (“réservoir”) et a infecté notre espèce dans des conditions qui restent à comprendre. La seule arme des chercheurs pour remonter aux origines est la génétique.
Un aspect positif immédiat est la loi interdisant la consommation de viande crue d’animaux sauvages en chine.
Évidemment ce type de situation invite à la réflexion et on se demande quel genre de monde nous attendra après cette tempête et ce que nous en aurons appris ?
L’urgence climatique devrait être une préoccupation mondiale car nous avons tous constaté que nous vivions dans un écosystème terrestre fragile.
Nos pratiques intensives de la déforestation, le non-respect des animaux que nous chassons loin de leurs habitats naturels qui n’ont pas d’autres solutions pour survivre que de modifier leurs modes de vie et de se rapprocher de nous donne naissance à des maladies inconnues jusqu’ici.
Nous ne prêtons aucune attention à la pollution des océans, aux rivières qui pourtant sont indispensables à notre survie et lorsque nous y jetons nos détritus, non seulement ils tuent la faune et la flore marines mais ils reviennent dans nos assiettes.
Est-ce une solution ?
On constate aussi une baisse de la pollution due à l’arrêt de la production des entreprises et de la circulation. On redécouvre le ciel bleu de Delhi à Los Angeles, on entend des oiseaux chanter à Paris, l’air est enfin respirable dans bon nombres d’endroits du globe.
Les scientifiques pensent qu’un réservoir probable est la chauve-souris. On sait en effet depuis une quinzaine d’années que ces animaux hébergent des coronavirus. Ils s’y développent, se transforment, sans que la chauve-souris ne tombe malade, par contre elle va contaminer le pangolin ou la civette deux espèces protégées mais consommées.
Cet arrêt brutal est sans aucun doute l’occasion d’une respiration pour notre planète et pourrait influencer durablement notre vision sur nos déplacements, notre santé, nos interactions et notre capacité à moins la polluer.
D’un point de vue économique
C’est l’ouverture d’une réflexion sur la sécurisation des approvisionnements car lorsque la Chine était à l’arrêt au niveau économique nous ne pouvions plus travailler “correctement” faute d’approvisionnement.
Les exemples sont multiples pièces détachées dans tous les domaines, l’industrie textile, pc masques. Nous avons pu percevoir notre interdépendance.
Par ailleurs, l’organisation du travail a été aussi été modifiée pendant cette période avec plus ou moins de bonheur. Nous avons obligation de travailler de notre domicile, alors que bon nombre de structures n’étaient pas prêtes et s’y étaient toujours opposées.